FSGT

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Histoire et valeurs

La Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT) est une fédération omnisports créée en 1934 par fusion de la Fédération sportive du travail proche de la Section française de l'internationale communiste et de l'Union des sociétés sportives et gymnique du travail proche de la Section française de l'internationale ouvrière. Elle est affiliée à la Confédération sportive internationale du travail et au Comité national olympique et sportif français.

Les Préludes

En 1907 l’Union sportive du parti socialiste (USPS) est créée par Abraham Kleynhoff, journaliste à L’Humanité. Elle prend l’année suivante le nom de Fédération sportive athlétique socialiste (FSAS) puis en 1914 celui de Fédération sportive du travail (FST). La scission du Parti socialiste en 1920 lors du congrès de Tours n’est pas sans conséquences sur le sport travailliste et en 1923 le congrès de la FST de Montreuil entérine la séparation entre sportifs communistes et socialistes. Les premiers, liés aux Jeunesses communistes (JC), gardent l’appellation Fédération sportive du travail et s’affilient à l'Internationale rouge sportive créée à Moscou en 1921 ; les seconds créent l'Union des sociétés sportives et gymniques du travail (USSGT) qui reste affiliée à l'Internationale sportive ouvrière socialiste de Lucerne créée en 1913. Le dogme intangible de l'apolitisme du mouvement sportif français, ancré dans la lettre de la loi de 1901, nuit au rayonnement du sport travailliste, politiquement très engagé, alors que ses luttes internes nuisent à son développement : la FST ne dépasse jamais les 12 000 membres et l'USSGT les 6 000.

La création de la FSGT

En 1934 dans la dynamique du Front populaire et anticipant d'un an la réunification syndicale, la FSGT est créée par la fusion de la FST, proche de la Confédération générale du travail unitaire (CGTU) et de l'USSGT proche de la Confédération générale du travail (CGT). Les 23 et 24 décembre 1934, les délégués de 515 clubs de l’USSGT socialiste (environ 7 000 membres) et de la FST communiste (environ 11 000 membres) tiennent au 33 Rue de la Grange-aux-Belles l'assemblée fondatrice de la FSGT1. Depuis 1931 ces deux fédérations ouvrières contribuent largement à l'implantation du volley-ball en France.

Avec l’avènement du Front populaire en 1936 la FSGT devient le meilleur soutien de la politique du nouveau secrétaire d’état aux sports et aux loisirs Léo Lagrange. Elle passe de la contestation à la coopération, demande son adhésion au Comité national des sports, au Conseil supérieur des sports, établit des accords avec l'Union française des œuvres laïques d'éducation physique (UFOLEP) et s’investit particulièrement dans la promotion des activités de pleine natureN 1.

La même année elle marque sa vive opposition à la participation de la France aux Jeux de Berlin en envoyant une forte délégation aux Olympiades populaires de Barcelone organisées en contrepoint des Jeux olympiques officiels. Devant Léo Lagrange, les qualifications se déroulent à Paris le 4 juillet 1936 au stade Pershing. En raison du coup d’État de Franco, ces olympiades n'ont pas lieu et la délégation rentre en France sans avoir concouru.

Si la FSGT proclame toujours son engagement dans la lutte contre le fascisme, elle renonce à son discours politique radical de lutte contre le sport bourgeois et encourage désormais la pratique d'un sport populaire de masse, notamment à l'intérieur des entreprises et s'engage finalement pour le sport français dans son ensemble2. Les effectifs connaissent aussitôt une croissance importante et en 1938 la FSGT compte 100 000 adhérents.